Cédrick Vannier, en acrylique et à l’huile, illumine ses toiles de touches vibratoires, d’atmosphères sensibles. Des scènes de genre, portraits ou paysages s’entrecroisent du moyen au grand format, dans le spectacle de la vie quotidienne.
Spontanément figuratif et poétiquement minimaliste. 

“Une figuration mimée à l’essentiel.” C. Vannier

 

 

Lives and works in Orléans, France

1994-1997 Institut d’Arts Visuels, Orléans
1998           Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Bourges

 

GALLERIES

 

Gilbert Dufois Gallery – Senlis

Arts Range Gallery – Honfleur

 

 

EXHIBITIONS

 

2024 Art Up, Grand Palais, Lille

2023 Glissé(r), l’Alliage, Olivet

2022 Art Up, Grand Palais, Lille

Sirocco, Gilbert Dufois gallery, Senlis

2021 Les saisons humaines, espace Desfriches, Olivet

2020 Ting Bu Dong, St Pierre le Puellier, Orléans

2019 Salon des indépendants, Piccadilly museum, Séoul, Corée

2018 Centre d’art international de Shangjin, Hubei, Chine

2018 I’m pink, Gilbert Dufois gallery, Senlis

2017 Loft 34, Paris

2017 Guangxi museum of nationalities, Nanning, Guangxi, Chine

2017 Musée d’art international de Longzhou, Guangxi, Chine

2016 Artistic residency, Orléans Theatre

 

PRICES AND RESIDENCES

 

2018 Aquisitions ville d’Orléans et Fond départemental d’art contemporain

2017-2018 Résidence à Longzhou et Shangjin, Chine

2013 Acquisition de la Fondation Colas

2010 Lauréat du prix Claire Combes, Fondation Taylor

 

 

 

“A l’origine du travail de Cédrick Vannier, il y a ce désir de se réapproprier les sujets classiques de la peinture comme le portrait, le paysage, les scènes de genre ou la nature morte… Ses tableaux trouvent leurs sources dans la pratique photographique. Des prises de vue multiples qui forment une banque d’images, sorte de matière du quotidien où l’artiste puise ses sujets. La peinture livre ensuite ces fragments de réalité dans leur frontalité, pour entraîner le spectateur vers une imagerie simple, vers le paysage d’un « quotidien », qui ne revendique pas dans la narration qu’il suppose. La visée de Cédrick Vannier est toute autre. Ce que l’artiste veut réaffirmer, c’est que la peinture est un acte, un fait, ou la figuration se confond avec la réalité de la matière et du geste pictural”.

Ludovic Clouvet

Les multiples figures des gens dans leur quotidienneté autour et au dedans d’une séquence : un moment habitant le banal et l’hospitalier, événement sportif (ici, là, spectaculairement plus rare…), un bar, la rue, un jardin, une piscine… Des gens, des enfants, un chien, qui, dans leur ensemble, happés par le peintre et son œil – premier muscle d’une brosse à tête bio-géométrisante et qui réinterprètent et composent sur la toile de la vie

et le châssis de l’ordinaire… des corps, des femmes, des hommes, qui demeurent, instants taillés, scènes soudain figées, au devant et au dedans de la mire de Cédrick Vannier, d’abord spectateur enjoué, œil dégagé mais scrupuleux, ainsi que le scrutateur aguerri puis interprète original et généreux. Alors l’artiste tisse les traits acérés ou sereins aux façades, aux pignons, aux toits et aux arbres, aux cieux aussi. Autant d’environ- nements et d’aires qu’il refigure et auxquels il reconstruit, comme à leurs occupants, de longues rides et des rondes landes, des faciès en arêtes et découpes de fonds en façades-visages : des fonds faits faces où peaux et pierres se fondent et s’enlacent par le passage de lourdes et larges traces qui figent les instants tannés des lignes et des masses, aplats tirés à la fronde des Vies instantannées.

D’abord épreuve photographique ou premier document d’observation, l’image mécanique ou numérique promise à la transformation, comme passant par les mains d’un Prométhée, du limon photographié, la peinture, par les pinceaux de l’artiste, apex des brosses suivant la danse de l’image sur la toile projetée, va remodeler, étirer, rehausser, étaler, ressusciter : ériger les premiers traits de l’image instantanée en un portrait peint, une huile, couleurs et caractères alors achevés…

Cédrick Vannier nous offre à regarder un spectacle de l’humanité sans endiguer, ou « sociologiquement embrigader » le spectateur. Ne ressent- on pas à l’observation de ces scènes et portraits, la pudeur et l’humanité d’un témoin pour qui les pinceaux succédant aux yeux, sont autant de salutations et d’hommages rendus à l’immédiate accessibilité des femmes et des hommes qui vivent nichés aux confins du comment, et du peut-être, parfois, du souvent, et de la réminiscence d’être Homme ?